« Téléphoner est devenu une nouvelle dimension de l’individualisme moderne, un attribut de la liberté personnelle dans sa version XXIe siècle. Et si c’était aussi, paradoxalement, un nouvel esclavage ?[1] » Dan Schiller
Le titre de cet article de Dan Schiller "Esclaves volontaires du téléphone mobile" reflète exactement ma pensée sur mon billet de cette semaine.
Le téléphone mobile est à la fois une source de liberté et de soumission. Nul ne peut prétendre le contraire, et cela pour les deux côtés de la médaille. Qui ne connaît pas un père de famille qui passe la soirée accrochée à son téléphone portable parce que son travail le poursuit jusqu’à sa résidence familiale ? On connaît cependant beaucoup d’histoires ou le cellulaire a été grande source de liberté et de joie. Pas plus tard que la semaine dernière, mon bon ami Joël allait voir une partie du Canadien de Montréal en soirée. Sa mère tombe malade et ne peut les accompagner. Joël appelle chez moi, pas de réponse. Il appelle sur mon cellulaire (je venais de terminer un cours à l’université), et voilà le travail, je peux voir Carey Price multiplier les arrêts contre les féroces Rangers de New York.
Bien sûr que nous pouvons devenir esclaves de la téléphonie mobile. Il est d’ailleurs de plus en plus facile de le devenir avec les nouveaux téléphones intelligents qui multiplient les possibilités (jeux, courriels, applications de productivités, appels vidéo, etc.). Mais il incombe à chacun de mettre sa propre limite pour ne pas ruiner sa qualité de vie. Il faut savoir garder l’équilibre, décrocher, fermer son téléphone lorsque l’on soupe avec des amis et garder en tête que le téléphone mobile est un outil pour rendre notre vie plus agréable. Lorsque l’inverse se produit, il est temps de repenser son utilisation.
1. Dan Schiller. Février 2005. Le Monde Diplomatique. (En Ligne) URL: http://www.monde-diplomatique.fr/2005/02/SCHILLER/11911. Consulté le 8 février 2010
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