Se fier uniquement à Wikipédia lors de ces recherches, c’est, à mon avis, être insouciant ou faire aveuglément confiance à près de 3 millions de collaborateurs. (Fillion, 2009) Pour ma part, je contre-vérifie toujours les informations que je trouve sur cette encyclopédie en ligne. Certes,le site un bon point de départ pour entreprendre une recherche. Souvent, il va nous donner des pistes de réflexion qui nous mèneront à trouver d’autres informations utiles à nos projets.
Cependant, il faut bien faire attention avec la validité des informations que l’on y retrouve. Bien entendu, la grande majorité du contenu qui se retrouve sur Wikipédia est véridique. Il n’en reste pas moins que l’objectif de cette encyclopédie est d’y retrouver le plus d’informations possible en faisant participer le plus de gens possible. Ce n’est malheureusement pas tout le monde qui à le souci de la rigueur, et c’est pourquoi toute personne qui entreprend une réflexion sérieuse devrait confirmer l’information qu’il trouve sur Wikipédia dans une source professionnelle.
Malgré les nombreux bienfaits du cloud computing, les entrepreneurs devraient se poser 6 questions avant de signer un contrat avec un fournisseur de logiciel en nuage.
1. Est-ce que l'accessibilité du logiciel est garantie en tout temps? ( Dédommagement s'il y a interruption de service?)
2. Demeurez-vous clairement propriétaire de vos données?
3. Pendant combien de temps les données sont-elles conservées?
4. Passer d'un logiciel à un autre sera-t-il harmonieux?
5. À quel endroit les données sont-elles hébergées?
6. À quelles normes de sécurité vos données sont-elle applicables ?
Voila quelques questions qui nécessitent une réponse, avant de se lancer dans les nuages!
« Selon l’étude «The Mobile Internet Report» de Morgan Stanley, publiée en décembre 2009, la couverture mondiale du 3G prend de l’ampleur et devrait se situer entre 20 et 25% en 2010, pour atteindre 43% en 2014. » (Jamaa, 2010)
La 3G (3e génération) désigne une norme de technologie dans le domaine de la téléphonie mobile. Il se distingue de la génération précédente, la 2G, par un taux de transfert des données beaucoup plus rapide qu’avant. Il permet, entre autres, de visionner des pages web classiques, mais surtout de pouvoir regarder de la vidéo en streaming. Cette technologie c’est « le transfert de données multimédias en continu sur Internet, et qui permet donc la lecture du média avant la fin du téléchargement ». (Dico Info, 2011) Concrètement, la téléphonie 3G a permis au cellulaire de passer d’un simple appareil servant à téléphoner, à un outil se rapprochant dangereusement de l’ordinateur personnel. Avant cette technologie, les seules machines pouvant se rapprocher des téléphones intelligents qui se trouvent maintenant sur le marché (iPhone, Windows Phone, HTC, Blackberry, etc) étaient les PDA (Personal Digital Assistant) qui se limitaient souvent à envoyer et recevoir des courriels. Maintenant, la grande majorité des téléphones énumérés ci-haut ont les mêmes capacités que l’ordinateur de bureau qui se trouve à la maison. Tout cela, c’est en grande partie grâce aux possibilités de la 3G.
Communication publique et 3G
Pour s’attaquer à cet aspect, il est intéressant de définir l’expression « communication publique ». Le mot « communication » provient du latin « communicare » qui porte sur les valeurs de l’échange, de la rencontre et du partage entre les individus. Le mot « publique » vient du latin « publicus » qui signifie l’intérêt du public et ce qui concerne l’État. La téléphonie 3G reflète bien l’aspect du partage, de l’échange et de l’intérêt du public. Avec cette technologie, peu importe la location où l’on se trouve, nous avons accès aux informations que notre environnement nous envoie. Nous ne sommes plus liés à des limites technologiques pour échanger entre nous. Autrefois, pour se communiquer, il fallait être face à face. Puis il y a eu le téléphone, nous pouvions nous parler à distance. Pour se voir, il fallait aussi être face à face. Puis il y a eu la vidéo-conférence, mais il y avait une limite technique. Il fallait être à proximité d’un ordinateur. Aujourd’hui, avec la 3G, la vidéo-conférence est disponible sur les téléphones mobiles. C’est là le lien entre la téléphonie de la 3ème génération et la communication publique, c’est le pouvoir d’échanger, de partager, dans l’intérêt du public, et ce, partout où l’on se trouve.
Exemple : la publicité par géolocalisation
Passer devant un restaurant et recevoir le menu du midi de cet établissement par message texte ou par alerte Facebook sur son téléphone intelligent est loin d’être de la fiction.
Qu’est-ce que la publicité géolocalisée ?
« La publicité géolocalisée est une publicité dans le cadre de laquelle le message est dynamiquement affiché et personnalisé en fonction de la localisation de l’individu exposé au message ou en fonction d’un lieu qui intéresse cet individu. » (Définitions marketing, 2010)
Voici un vidéo qui explique davantage le principe de la géolocalisation.
Les téléphones intelligents regorgent d’informations sur leurs propriétaires. Donc, en plus d’être localisée, cette publicité peut être personnalisée en se fiant au profil du propriétaire. Des entreprises marketing pourront vérifier vos « check-in » dans certains restaurants pour ensuite vous envoyer une publicité de restaurants similaires lorsque vous serez à proximité d’un de ceux-ci. D’ailleurs, selon les experts présents au Congrès mondial du mobile à Barcelone le 13 février dernier, c’est un segment de la publicité qui va prendre de plus en plus de parts sur le marché dans les prochaines années. Qui plus est, du point de vue d’un publicitaire, c’est la façon rêvée d’annoncer! Vous savez où se trouve votre clientèle, vous savez quel type de consommateur il est grâce aux informations collectées sur son mobile, il ne vous reste plus qu’à lui envoyer un message ultrapersonnalisé au bon moment. Parions que l’annonce aura bien plus d’effet que n’importe quelle publicité dans les médias traditionnels. La publicité sur la téléphonie mobile c’est, grâce au 3G, le pouvoir d’individualiser la publicité.
« Pour les annonceurs, les téléphones intelligents ont un «intérêt unique », car c'est un appareil personnalisé et le taux de retour (des publicités) est supérieur aux autres médias grâce à cette personnalisation», explique Mohssen Toumi, analyste au cabinet booz&co, qui souligne également l'intérêt de la «dimension interactive et de la localisation précise» du consommateur. » (Trecolle, 2011)
Du point de vue d’un publicitaire, il est donc de plus en plus pertinent de développer des stratégies publicitaires sur le modèle de la téléphonie mobile. En effet, selon eMarketer, autour de 3.3 milliards de dollars américains seront alloués pour la publicité mobile en 2013. La firme Forester croit également que le marketing mobile croitra de 27% annuellement de 2009 à 2014. (Jamaa, 2010)
Selon l’étude de 2009 de Morgan Stanley«The Mobile Internet Report», les gens qui possèdent un téléphone intelligent utilisent leur cellulaire en moyenne 20 min de plus chaque jour que quelqu’un qui possède un téléphone « non intelligent ». (Stanley, 2009) Ce qui est intéressant, c’est que ce temps supplémentaire est utilisé pour naviguer sur le Web, ce qui, selon Siham Jamaa, laisse présager un bel avenir pour la publicité mobile. Voici un graphique représentant la répartition de l’utilisation d’un iPhone pendant 60 min par jour.
Source: «The Mobile Internet Report», Morgan Stanley
Cependant, il y a un danger potentiel quant à l’utilisation de cette forme de publicité. Les informations que les téléphones intelligents contiennent relèvent-t-elles de la vie privée ? Jusqu’à quel point une entreprise marketing peut-elle aller chercher des renseignements sur vous sous prétexte de vous fournir une annonce de meilleure qualité ? Les réponses à ces questions sont pour le moins nébuleuses. Pour certains, comme Mihir Shah, vice-président du site américain spécialisé dans les achats groupés à prix réduit Groupon, la question ne se pose même pas : « nous n'utilisons que les données que vous nous donnez. Plus vous nous donnez d'informations, meilleures seront nos offres». (Trecolle, 2011) D’autres se font plus rassurants concernant la protection des renseignements des utilisateurs. Pour Tanya Field, directrice des données mobiles chez Telefonica, c’est aux opérateurs (fournisseurs de services) de protéger leurs clients : «Nous devons encore faire mieux», estime-t-elle, car «si nous ne proposons pas nous-mêmes des moyens de protéger le consommateur en nous auto-régulant, il y a des chances que cette régulation nous soit imposée» (Trecelle, 2011). Quoi qu’il en soit, la téléphonie 3G et les générations suivantes n’ont pas fini de faire parler d’elles. Certains se réjouiront des nouvelles possibilités offertes, alors que d’autres crieront à l’atteinte à la vie privée. De quel côté serez-vous ?
En juillet 2010, Facebook annonçait 500 millions de membres[1]. Tout comme ceux-ci, j’ai également un compte sur le réseau social le plus populaire au monde. Pourquoi? Cinq raisons font de ce média, pour moi, un outil indispensable.
1. Ma première raison correspond à la première raison d’être de Facebook, les photos. C’est beaucoup plus facile d’aller voir les photos de soi-même et de ses amis sur Facebook que d’aller les faire développer ou de les stocker sur un seul ordinateur. Tout le monde autorisé y a accès, partout.
2.Garder le contact avec des contacts éloignés géographiquement. En ayant beaucoup voyagé, j’ai des amis un peu partout dans le monde. Rester en contact avec eux à l’aide des photos et des messages est beaucoup plus facile de cette manière.
3.Une autre raison est la gestion des événements. Pour moi, Facebook est un calendrier événementiel. Je reste au courant de tout ce qui se passe dans mon entourage.
4. La 4e raison, c’est la messagerie instantanée. Plus besoin d’avoir une page de réseau social ouvert et MSN Messenger dans une autre. Maintenant, c’est un tout-en-un.
5.La dernière raison, c’est que même si je continue à lire le journal et écouter les nouvelles à la télévision (quand j’ai le temps), Facebook me tiens au courant de l’actualité qui me concerne. En ajoutant les pages de différents organismes et sociétés, ces dernières me tiennent au courant jour par jour des faits qui m’intéressent. C’est un quotidien personnalisé et constamment mis à jour qui s’offre à moi à chaque fois que je me connecte.
[1]The New York Times. 18 janvier 2011. (En ligne). URL: http://topics.nytimes.com/top/news/business/companies/facebook_inc/index.html. Consulté le 14 février 2011.
Il y a eu plusieurs événements au cours de l'histoire ou chacun se rappelle ce qu’il était en train de faire lorsqu’il ou elle a appris la nouvelle. La mort de John F. Kennedy, Apollo 11, la mort de la princesse Diana ont tous été des moments marquant dans l’histoire médiatique. Mais mon jeune âge ne me permettais pas de bien comprendre la signification qu’avaient ses épisodes, plus particulièrement sur les médias et leur caractère international.
Pour ma part, l’événement qui m’a fait prendre conscience de ce caractère est les attentats du 11 septembre 2001. Pendant des semaines l’attention médiatique a été obnubilée par cet événement. « L’attentat de New York constitue, à n’en pas douter, l’événement le plus photographié de l’histoire du photojournalisme. »[1] Grâce à la télévision, le monde entier a pu regarder dans le confort de son salon la tragédie qui c’était déroulé aux États-Unis. Chaque nouveau bulletin de nouvelles apportait son flot de nouvelles images et vidéos, ainsi que des analyses tentant d’expliquer ce drame. Ce fut, pour moi, l'événement médiatique le plus marquant.
1. Clément Chéroux. Juin 2007. (En Ligne). URL: http://etudesphotographiques.revues.org/index998.html. Consulté le 7 février 2010.
« Téléphoner est devenu une nouvelle dimension de l’individualisme moderne, un attribut de la liberté personnelle dans sa version XXIe siècle. Et si c’était aussi, paradoxalement, un nouvel esclavage ?[1] » Dan Schiller
Le titre de cet article de Dan Schiller "Esclaves volontaires du téléphone mobile" reflète exactement ma pensée sur mon billet de cette semaine.
Le téléphone mobile est à la fois une source de liberté et de soumission. Nul ne peut prétendre le contraire, et cela pour les deux côtés de la médaille. Qui ne connaît pas un père de famille qui passe la soirée accrochée à son téléphone portable parce que son travail le poursuit jusqu’à sa résidence familiale ? On connaît cependant beaucoup d’histoires ou le cellulaire a été grande source de liberté et de joie. Pas plus tard que la semaine dernière, mon bon ami Joël allait voir une partie du Canadien de Montréal en soirée. Sa mère tombe malade et ne peut les accompagner. Joël appelle chez moi, pas de réponse. Il appelle sur mon cellulaire (je venais de terminer un cours à l’université), et voilà le travail, je peux voir Carey Price multiplier les arrêts contre les féroces Rangers de New York.
Bien sûr que nous pouvons devenir esclaves de la téléphonie mobile. Il est d’ailleurs de plus en plus facile de le devenir avec les nouveaux téléphones intelligents qui multiplient les possibilités (jeux, courriels, applications de productivités, appels vidéo, etc.). Mais il incombe à chacun de mettre sa propre limite pour ne pas ruiner sa qualité de vie. Il faut savoir garder l’équilibre, décrocher, fermer son téléphone lorsque l’on soupe avec des amis et garder en tête que le téléphone mobile est un outil pour rendre notre vie plus agréable. Lorsque l’inverse se produit, il est temps de repenser son utilisation.
1. Dan Schiller. Février 2005. Le Monde Diplomatique. (En Ligne) URL: http://www.monde-diplomatique.fr/2005/02/SCHILLER/11911. Consulté le 8 février 2010